CONSTRUISONS UN AFFRONTEMENT VICTORIEUX !
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La mise en place du soutien scolaire ne devait pas servir à supprimer les RASED. Et pourtant un an après le ministère programme la fermeture de 3000 de ces postes. De son côté le recteur a signé l’an dernier une grille de salaire évolutive pour les Non-titulaires. Il nous dit aujourd’hui qu’elle n’est pas applicable. Le mois dernier il nous disait que les contractuels non payés en octobre le seraient en novembre… ils attendent toujours. Jégo devait venir pendant les vacances de la Toussaint. Nous l’attendons toujours lui et les promesses faites en juin.
Force est de constater que le mensonge et le mépris constituent le terreau sur lequel ils gèrent le service public d’éducation.
Il est plus que temps de mettre un terme à cette façon de faire. Il est temps de sortir des stratégies perdantes où les appels ponctuels à la grève se succèdent. Les journées de grèves sans perspective de généralisation n’ont comme effet que d’épuiser les personnels mobilisés.
Parce qu’il n’y a rien à négocier et tout à perdre.
Face à un gouvernement qui fait de la régression sociale une doctrine, SUD Education a refusé de s’associer au ministère pour réformer l’école primaire. Nous avons aussi refusé de participer aux négociations sur la casse du Bac Pro en 4 ans, comme nous refusons celles sur la réforme des lycées qui prévoit d’abord la suppression de milliers de postes. Il n’y a pas de fatalité à ces régressions. Ce qui comptera c’est surtout la manière dont nous organiserons la résistance collective pour faire reculer le gouvernement.
Un mouvement intersyndical unitaire plus que jamais nécessaire.
Les raisons de se battre ne manquent pas : 13500 suppressions de postes en 2009, la restriction du droit de grève, la liquidation des RASED, la réforme du lycée, les bacs pro en 3 ans… Nous refusons de rester les spectateurs passifs de cette hécatombe.
L’État a trouvé des milliards pour les banquiers, mais rien pour la sécu, les retraites, les services publics... Défendre l’existant ne suffit pas. C’est en amplifiant unitairement la lutte que nous construirons une autre école, et une autre société.
Contre ces « réformes » qui font passer le budget avant les élèves. Adhérer à SUD, voter pour SUD sera nécessaire, mais pas suffisant.
À bientôt dans les luttes !
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