LA GUYANE N’A-T-ELLE PAS BESOIN DE TOU.TE.S SES DIPLOMÉ.ES ?
par
Mercredi 20 mars 2019
Grève totale de l’Université de Guyane
Assemblée Générale - 9h00 - Amphi A puis Grande Marche
Pour l’égalité des droits à l’Université
• Stop aux arrestations d’étudiant.e.s et de lycéen.ne.s !
• Libération de tous les étudiant.e.s enfermé.e.s au CRA !
• Abandon de la hausse exorbitante des frais d’inscription à l’Université de 170 à 2 770 € la licence et de 243 à 3 550 € le master !
• Libre circulation de tous les jeunes scolarisés, notamment sur les barrages
Pour étudier dans de bonnes conditions :
• Plus de professeurs, plus de personnels administratifs
• Plus d’agents pour assurer la sécurité sur le campus
• Plus de salles informatiques avec des postes qui fonctionnent
• Ouverture d’un service d’impression et de reprographie
• Ouverture du Restaurant Universitaire le soir
Le Premier Ministre doit entendre les demandes des étudiants guyanais !
Stop aux arrestations et aux expulsions de lycéen-ne-s et d’étudiant-e-s en Guyane
En 2006, une mobilisation locale autour de deux lycéens et une lycénne menacé-e-s d’expulsion avait conduit la Préfecture à ne plus prendre ce genre de mesures. Le Réseau Éducation Sans Frontière Guyane était né. Depuis, les lycéen-ne-s comme les étudiant-e-s étranger-e-s circulaient librement et étudiaient en paix.
Dès la rentrée scolaire 2018 - 2019, une circulaire rectorale détériorait ce principe en excluant les lycéen-ne-s étranger-e-s sans papier des sorties scolaires. En Novembre 2018, une grève intersyndicale accompagnée d’un blocage du rectorat de Guyane durant 5 jours permis l’annulation de cette circulaire « hors la loi ».
Le Recteur recula certes mais le Préfet, lui, en avait décidé autrement. En effet, alors que jamais aucun-e lycéen-ne étranger-e sans papier n’avait été expulsé-e, nous assistons depuis plus d’un an et demi à des arrestations de lycéen-ne-s et d’étudiant-e-s en nombre, aux abords de l’université qui plus est.
Ils et elles sont fréquemment amené-e-s au Centre de Rétention Administrative et y séjournent parfois plus d’un mois. Des expulsions ont déjà eu lieu, certaines sont évitées de justesse grâce à la mobilisation de leurs camarades et des membres de RESF Guyane mais beaucoup sont toujours programmées.
La Préfecture joue double jeu, rassurante en audience face au RESF local, intraitable sur le terrain.
La Fédération Sud Éducation
demande l’arrêt immédiat des arrestations des jeunes lycéen-ne-s et étudiant-e-s.
exige le rétablissement des principes de liberté de circulation sans restriction aucune, et de liberté d’étudier dans des conditions décentes.
Fédération SUD éducation,
le 15 mars 2019
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